
Identité musicale
Depuis bientôt 20 ans, ces artistes ont formé ce joli trio et au fil des années, ils ont su enrichir leur expérience et parfaire leur art de la scène. Ils se sont produits dans de nombreux festivals, salles et théâtres à travers des tournées internationales notamment en Chine à Shanghai.
Leurs prédilections pour les mélodies aérées, intimistes, teintées de révolution musicale des années 60 et 70, invitent le public à toucher l’insouciance et le lâcher prise de cette période. La formation s’approprie à sa manière un répertoire ancré dans l’inconscient collectif. Ne se limitant pas à une époque et un style, le trio s’amuse aussi avec de superbes compositions plus récentes et libère créativité et émotion….
"Edith Calas Trio, où le Groove et Jazz se côtoient en frères"
- MixMagazine
Edith Calas, au chant.
Née en 1977, à Narbonne, dans une famille d’artistes (mère artiste peintre, père architecte et musicien), elle apprend très tôt le piano classique et libère sa créativité vers l’adolescence en découvrant ses premiers accords de jazz. Le chant et l’écriture révèlent alors sa sensibilité et son univers poétique.
Ecole de musique privées (Diaposon, le CIM : Regis Leroy) , cours de chant au Conservatoire de Narbonne (Régina Moréal, Hervé Langlois technique vocale et chant lyrique et Agnès Sominet, choeur de femmes) et stages de jazz notamment à Marciac en 2008 auprès de Claudia Solal, ont guidé les aspects techniques d’une identité riche en éclectisme et en sources d’inspirations.
Pour Edith Calas, l’interprétation linéaire de la chanson de variété n’a jamais égalé l’intensité de l’improvisation aussi quel meilleur espace de création que celui du jazz?! Dès les premiers duos avec Eric Payan puis avec Mickaël Sourd, c’est cette orientation qui est choisie et qui n’aura de cesse d’évoluer.
Au fil des rencontres musicales et des collaborations, son chant devient partie intégrante du discours musical et elle joue avec saveur et fantaisie avec les mélodies des standards de jazz, invitant ainsi les musiciens qui la suivent et l’auditoire, à rêver et à s’évader.
Les formations en trio, quartet ou autres ont vu s’épanouir de belles amitiés musicales et humaines, car la musique est avec tout échange, écoute et don. Ce sont croisés Guilhem Verger, Gabriel Koehlhoeffer, Vincent Calmette, JC Barreda, Jean-Michel Cabrol, Sébastien Germain, Frédéric Léger, Michel Alcaïna, Julien Ascencio, Michel Crosio, Simply Jazz, Lionel Malric, Gauthier Roubichou, Gérald Chateauzel, Jerome Antonuccio, Emmanuel Beer…
C’est aussi une plasticienne qui exerce ces talents à la peinture et à la photographie, ainsi qu’une art-thérapeute pointue et expérimentée.
Son approche est généreuse, humble et résolument tournée vers l’écoute.


Mickaël Sourd, guitariste
est né a Perpignan en 1976, il se dirige vers la guitare sur le tard en découvrant un disque de Django Reinhardt. Il étudie l'instrument dans différentes écoles de Jazz : Au JAM à Montpellier et à l'IMFP à Salon de Provence. Il suit également les cours de Serge Lazarevitch au département Jazz du conservatoire de Montpellier et de Perpignan. Ses différentes formations musicales l'ont amené à se produire sur de nombreuses scènes et festivals d’Europe, d'Afrique et d’Asie. De Jazz in Marciac au Cotton Club de Shanghai en Chine jusqu'au festival Jazz in Riad à Fès au Maroc.
Son parcours musical et ses rencontres lui ont permis d'accompagner et de jouer avec des musiciens de renom tels que Marcel Loeffler, Mandino Reinhardt, Christophe Lartilleux, Steeve Lafont, Theo Croker, Allek Haavick...
En 1999, il fonde le Groupe Swing 39 avec qui il se produit pendant 10 ans, dans de nombreux festivals, salles et théâtres. Le groupe sort 3 albums.
Il participe à cette époque à de nombreuses émissions Télé et Radio : "C'est encore mieux le matin" sur France3, "100% musique" sur TLT,"Carnet du Sud" sur F3...
Il fonde et participe par la suite à de nombreux projets musicaux : Mickaël Sourd Quartet , Lady Ya and The Swing Makers .... et notamment avec Édith Calas, en 2004, avec qui il participa entre autre à une folle tournée en Chine, à Shanghai dans les plus prestigieux Jazz Club.
Il collabore régulièrement avec des musiciens tel que Thomas Kretzschmar, Gabrielle Koehlhoeffer, Vittorio Silvestri, Lilian Bencini, Gabriel Fernandez, Frederic Leger, Thomas Domene, Guillaume Gardey de Soss, Vincent Calmettes, Jean Michel Cabrol, Quentin Boursy, Yasmine Lag, Olivier Dullion, Dominique Rieux, David Costa Coello, Robert Lasserre, Sebastien Germain, Mike Santanastasio, Michel Alcaina, Alain Laurens et tant d’autres.
Gabriel Fernandez, saxophones
Né en 1964 à Montevideo (Uruguay), il est très tôt initié à la musique en écoutant son père jouer du piano, ainsi que les tambours du « barrio sur » de Montevideo, quartier qui l’a vu grandir.
Arrivé en France en 1974, il entre au C.N.R de Clermont-Ferrand où il suit des cours jusqu’au début des années 80, puis se lance sur la scène professionnelle en jouant dans des formations aux accents divers : Atabaque (musiques du Brésil), Zagayak (Afro- Jazz Caraibéen).
En 1990, il intègre la place de premier alto au sein du Big-Band Turquoise, où il côtoie des musiciens de renom tel que : Jean-Loup Longnon, Nicolas Folmer ou encore Bill Mobley. Il remporte également le premier prix du concours européen de Big-bands « Michel Legrand » au Havre, en 1991. Au fil des expériences, son univers musical s’enrichit : Canela (Flamenco-Jazz), Black Chantilly (Latin- Jazz), Transept (Trad métissé), Bone-Bop (Jazz-Electro), et l’amène à jouer dans de nombreux festivals en France et à l’étranger : Jazz à Nice, Tempo Latino (Vic-Fezensac), Jazz en Tête, Jazz en Touraine, Festival de Jazz D’Aix-en-Provence, Festival de Jazz de Munster, Festival de Jazz de Montauban, Festival « Rawafid » de Casablanca, Festival « Perkusja » de Varsovie...
Installé dans le sud depuis une dizaine d’années, il a collaboré à de nombreux projets : « Racines » avec le batteur Vénézuélien Marlon Simon , le quartet du batteur Eric Bretheau , le quintet « Le temps de le dire » du pianiste Rémi Ploton , le projet « OWAL » du jeune batteur Tancrède .D. Kummer, le quintet for Miles du collectif « Water Babies », le Latin Monk Quintet , entre autres ... Il se produit aujourd’hui régulièrement avec les tout meilleurs musiciens de la région (Vittorio Silvestri, Michel Altier, Michael Santanastasio... ), également avec le quartet de Jazz occitan « Caïtos » , avec le « Hérault Big-Band » , ainsi qu’à la tête de son nouveau projet « Mundo » aux côtés du guitariste Jean- Marie Frédéric , et vient agrémenter de son talent les reprises jazz-soul aux côtés de Mickaël Sourd et d’Edith Calas pour leur Trio.
